L’événement
Vents dévastateurs
En janvier, la Suisse romande a été balayée par une drôle de dame au nom double: la tempête Eleanor/Burglind. L’Arc jurassien n’a pas été épargné. Des arbres ont été arrachés, les cours d’eau sont sortis de leur lit, les trafics routier et ferroviaire ont été perturbés. Des personnes, projetées à terre, ont même été blessées.
Au 11 janvier, précisément 652 sinistres ont été enregistrés pour un montant d’indemnités de 2’412’000 francs. Côté vents, le pic de la tempête a été mesuré au sommet du Chasseral, avec une pointe à 183,6 km/h.
Les faits divers
Pris en otage pour un paquet d’or
Tôt le matin du 12 janvier, six individus ont fait irruption au domicile chaux-de-fonnier du directeur de Cendror, une entreprise de récupération de métaux précieux. Le patron, sa femme et leur fils âgé d’une petite dizaine d’années ont été embarqués. Il s’agissait d’une prise d’otages. Un «événement rarissime dans la région», selon les mots employés par le porte-parole de la police neuchâteloise ce jour-là.
Le directeur a été emmené dare-dare au siège de l’entreprise. Un convoi avec «une bonne quantité d’or» s’envole dans la nature. Larguée en France non loin de la frontière, la famille s’est finalement rendue à pied au poste-frontière le plus proche pour être ramenée chez elle. Le butin «ne peut pas être établi avec précision» le jour j et n’a pas encore été communiqué.
Le point sur l’enquête dix jours après le casse
Carbonisé dans sa voiture
Choc au matin du réveillon aux Breuleux. Un homme a été retrouvé mort carbonisé dans sa voiture devant la station-service du Collège. La victime devait jouer au Centre de loisirs de Saignelégier le soir même pour la Saint Sylvestre. Il était prévu qu’il passe plus tôt pour installer sa sono.
Selon des témoins qui ont accouru aux fenêtres après avoir entendu une première explosion, le feu aurait pris à l’intérieur de l’habitacle, vers le tableau de bord. La cause accidentelle a rapidement été évoquée. Etait-ce la faute aux batteries du modèle hybride?
Après des mois d’enquête et de nombreuses expertises, le Ministère public jurassien communiquait: «Il s’agit très vraisemblablement d’un acte volontaire et désespéré de la victime».
Les conclusions du Ministère public jurassien
Vie locale
Clic-clac de fin
Dernier magasin spécialisé dans la photo des Montagnes neuchâteloises, Photovision a fermé ses portes en début d’année. Jean-Pierre Brocard, fondateur en 1987 du magasin, nous faisait part de sa décision en janvier dernier, la mort dans l’âme. A La Chaux-de-Fonds, le rideau est tombé définitivement à la fin février. Idem pour l’enseigne biennoise.
L’une des raisons évoquées? Le développement exponentiel des achats en ligne. «Nous assistons à une désertion importante de clientèle depuis quatre ou cinq ans au profit de la vente en ligne […] Notre chiffre d’affaires a fondu de moitié au cours des dernières années. Certains consommateurs n’ont toutefois aucun scrupule à venir chez nous pour se renseigner, manipuler et tester le produit tout en sachant qu’ils l’achèteront sur le net», confiait le patron.
Retour sur l’aventure Photovision
La personnalité
Un skieur débutant
Moustache, gros sourcils, collier de barbe et même… des cheveux. En janvier dernier, le skieur Didier Cuche s’est rendu méconnaissable afin de piéger des moniteurs de ski pour le compte de l’un de ses sponsors.
Coincé en chasse-neige, le Neuchâtelois a joué le jeu toute une leçon durant, avant de révéler son identité lors de l’ultime épreuve, un slalom géant. Postées sur les réseaux sociaux, les images ont fait le buzz.