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Le PLR de Peseux renonce à recourir contre le résultat du scrutin du 25 novembre

Lors de sa séance de mercredi soir 28 novembre, le comité du Parti libéral-radical de Peseux a renoncé à recourir contre le résultat du scrutin de dimanche dernier. De fait, cela met fin au suspense.

29 nov. 2018, 18:09
La liesse des partisans de la fusion dimanche dernier, lors de l'annonce du résultat.

Le Parti libéral-radical de Peseux a pris note de la décision des Subiérieux qui ont voté dimanche pour la fusion avec Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin. Il ne recourra pas, apprend-on sur RTN.

Selon nos confrères, le parti «entend désormais défendre les intérêts des citoyens et des employés de Peseux lors de cette phase de transition et rester attentif aux promesses faites par les pro-fusion».

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Délai très court

Théoriquement, l’association «J’aime Peseux – Je reste libre», qui a combattu la fusion, pourrait encore recourir auprès de la chancellerie d’Etat. La loi prévoit que cela doit être fait «dans les six jours qui suivent la découverte des motifs du recours ou de la réclamation mais au plus tard six jours après la publication des résultats de la votation ou de l’élection.»

Les opposants mettent en cause l’intervention des exécutifs des trois communes voisines. Ou contestent l’affirmation des partisans selon laquelle la commune de Peseux était favorable à la fusion vu un vote majoritaire du Conseil général. Or tous ces griefs sont irrecevables d’office, car ils font référence à des événements vieux de plus de dix jours.

Ces reproches sont, de plus, fondamentalement irrecevables. Sinon, on pourrait annuler tous les scrutins dans lesquels des tiers, associations ou partis, ont brandi des arguments discutables ou fallacieux.

La messe est dite

Le recours ne peut porter que contre l’autorité qui organise le scrutin. En l’occurrence, le Conseil communal de Peseux. On voit mal ce que les opposants à la fusion pourraient lui reprocher. Il n’y avait pas de table de camping devant le bureau de vote dimanche dernier.

Bien que l’association n’ait pas répondu à nos sollicitations, nous pouvons à ce stade affirmer que la messe est dite. Si un recours est encore possible pour des motifs qui nous échappent, «la probabilité qu’il soit déclaré bien-fondé est nulle», affirme Pierre Leu, chef du Service cantonal des communes.

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