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Ces mineurs veulent construire leur avenir dans le canton de Neuchâtel

Mineurs, ils ont atteint seuls l’Europe. A pied, en traversant le Méditerranée, en camion, en avion: les moyens ont été multiples. Aujourd’hui, ils veulent bâtir leur avenir dans le canton de Neuchâtel. Nous les avons rencontrés avec leur enseignant.

03 oct. 2017, 09:49 / Màj. le 03 oct. 2017 à 12:00
Shishay, Sayyed Ali et Youssoupha suivent des cours en classes de jeunes en transition du CPLN.

Ali, Alexeï, Valentina, Lydia, Shishay, Safna, Youssoupha viennent d’Afghanistan, de Russie, du Venezuela, d’Erythrée, du Sri Lanka, de Guinée-Conakry. Ces mineurs non accompagnés ont fui la guerre, la répression, l’oppression. Ils sont ici depuis deux ans en moyenne. Et parlent tous le français.

A l’Ecole des arts et métiers du CPLN, Centre professionnel du Littoral neuchâtelois, ces adolescents sont intégrés en classe JET – jeunes en transition. Leur espoir? Décrocher une place d’apprentissage. Ali, Afghan, voit le bout du tunnel. Arrivé il y a deux ans, il devrait en obtenir une lors de la prochaine rentrée scolaire. L’entreprise d’électricité dans laquelle il effectue déjà des stages souhaite lui donner sa chance.

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Pas évident de trouver une place

Sa réussite est tout sauf anodine. Il est difficile de trouver une place d’apprentissage, relève Yvan Fontela. Le parcours est semé d’embûches. «Notre job...

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