Ali, Alexeï, Valentina, Lydia, Shishay, Safna, Youssoupha viennent d’Afghanistan, de Russie, du Venezuela, d’Erythrée, du Sri Lanka, de Guinée-Conakry. Ces mineurs non accompagnés ont fui la guerre, la répression, l’oppression. Ils sont ici depuis deux ans en moyenne. Et parlent tous le français.
A l’Ecole des arts et métiers du CPLN, Centre professionnel du Littoral neuchâtelois, ces adolescents sont intégrés en classe JET – jeunes en transition. Leur espoir? Décrocher une place d’apprentissage. Ali, Afghan, voit le bout du tunnel. Arrivé il y a deux ans, il devrait en obtenir une lors de la prochaine rentrée scolaire. L’entreprise d’électricité dans laquelle il effectue déjà des stages souhaite lui donner sa chance.
>> A lire aussi: "Réfugiés mineurs cherchent familles"
Pas évident de trouver une place
Sa réussite est tout sauf anodine. Il est difficile de trouver une place d’apprentissage, relève Yvan Fontela. Le parcours est semé d’embûches. «Notre job...