L’accélération du flux de réfugiés que les responsables suisses de l’asile attendent depuis deux ans ne s’est pas encore produite. «En tout cas pas pour les mineurs non accompagnés du canton de Neuchâtel», constate Christian Fellrath, le chef du Service cantonal de la protection de l’adulte et de la jeunesse (Spaj).
Reste que la prise en charge de ces mineurs (MNA) – ils sont une septantaine, pour la plupart en provenance d’Erythrée, d’Afghanistan ou de Syrie, et âgés de 16-17 ans – peut encore être améliorée. Aujourd’hui, 24 d’entre eux sont répartis dans 23 familles d’accueil volontaires.
D’autres arrivants n’ont pas cette chance: «Ils sont entre 25 et 30 à la Ronde, dans l’ancienne maison d’éducation au travail de La Chaux-de-Fonds, en compagnie de familles de réfugiés sorties des centres de requérants. Nous cherchons une vingtaine de familles susceptibles d’offrir à ces jeunes un cadre plus sécurisant», annonce...