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Le gérant de l’abattoir des Ponts-de-Martel a été licencié

Il y a une semaine, ce n’était pas joué. Maintenant oui. Le gérant de l’abattoir des Ponts-de-Martel a été licencié. Des explications seront données à l’assemblée de la coopérative qui gère les installations ce mercredi soir.

26 mars 2019, 15:29
Une partie des installations de l'abattoirs des Ponts-de-Martel, juste après la rénovation de 2014.

«Pour quelle raison suis-je licencié? Je ne sais pas.» Ludovic Messerli, le gérant, ou responsable technique, de l’abattoir des Ponts-de-Martel, a reçu son congé jeudi dernier des mains du président de la coopérative qui chapeaute les installations, Marc Frutschi.

Une semaine plus tôt, rien ne paraissait joué. A l’assurance après un accident de sport, Ludovic Messerli se disait motivé à continuer. Marc Frutschi évoquait une réorganisation nécessaire du poste, pour faire baisser les coûts.

A lire aussi : Face à une augmentation des charges, l’abattoir des Ponts-de-Martel doit se réformer

Assez remonté

Ludovic Messerli est assez remonté. «A fin 2018, je recevais encore un quatorzième salaire pour mon bon travail et maintenant je suis licencié sans motif», dit le boucher responsable.

Marc Frutschi confirme le licenciement, sur lequel il s’expliquera lors de l’assemblée de la coopérative, ce mercredi soir. «Oui, nous avons salué le travail de M. Messerli à la fin de l’année, ce qui n’empêche pas que nous ayons des raisons maintenant de mettre fin à nos rapports de travail», signale-t-il tout de même, sans vouloir étaler les problèmes sur la place publique.

Mal dirigé, l’abattoir?

L’ancien gérant en profite, lui, pour critiquer les décisions de ses anciens supérieurs. Alors l’augmentation de trois centimes au kilo du prix de l’abattage, qui devrait être proposée à l’assemblée, aurait-elle dû être appliquée plus tôt? «C’est une décision qui a dû être mûrement réfléchie», répond le président.

Toujours selon Ludovic Messerli, l’abattoir n’aurait pas les moyens de rembourser les 160’000 francs annuels de ses emprunts, après la rénovation de 2014. «C’est faux, les remboursements obligatoires sont faits», assure Marc Frutschi, pour qui l’abattoir des Ponts-de-Martel, le seul du canton, n’est pas en danger.

En attendant la réorientation voulue du poste de gérant, l’intérim est assuré par les employés Emmanuel Matter et Fabrice Maire.

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