Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vague verte aux fédérales, que dit-on outre-Sarine?

Au lendemain des élections fédérales, nous passons en revue une partie de la presse alémanique. Vague verte, que dit-on outre-Sarine?

21 oct. 2019, 17:00
La présidente des Verts suisses Regula Rytz (à droite) réagit aux résultats des élections fédérales. Sa formation progresse de manière notable.

Dans la «Neue Zürcher Zeitung»

Les partis bourgeois ont plus que jamais besoin d’unité

L’effet Greta s’est pleinement reflété dans les élections. Cependant, si les partis bourgeois agissent de manière plus unie à l’avenir, ils peuvent compenser leur faiblesse. La particularité du système suisse fait que le résultat des législatives n’a, dans un premier temps, que peu d’influence sur les grandes questions politiques. Les relations avec l’UE sont d’une importance capitale. (…) Bien entendu, les résultats de dimanche modifieront les conditions-cadres de la politique au cours des quatre prochaines années. Toutefois, ce que cela signifie pour le dossier européen ne se manifestera que dans les travaux détaillés, dans la consultation des commissions et dans l’interaction entre les deux chambres. Le résultat des élections ne doit donc pas être une excuse pour les partis bourgeois. Au contraire: au-delà la politique européenne, les partis bourgeois ont plus que jamais besoin d’unité.

Dans le «Blick»

Tous les Verts ne sont pas les mêmes

Les deux partis avec du vert dans le nom représenteront 44 des 200 Conseils nationaux à l’avenir! Selon les normes suisses, ce résultat est d’une ampleur historique. (…) Le vert est devenu un mode de vie. Le vert est à la mode. Mais tous les Verts ne sont pas les mêmes: les Verts et les Vert’libéraux ne sont unis que par le «vert» de leur nom. Sinon, ils sont aussi éloignés l’un de l’autre que le PS et le PLR. (…) Trois questions se posent pour savoir dans quelle mesure la politique suisse sera verte dans les années à venir: les électeurs sont-ils conscients que les politiques vertes ont un impact sur leur propre vie? Les Verts parviendront-ils à transformer leur victoire électorale en une politique capable de remporter la majorité? Le vert est-il un changement profond dans notre société ou simplement un battage publicitaire comme la réaction à la vague de réfugiés en 2015?

Dans le «St. Galler Tagblatt»

Après la vague verte, l’heure des bâtisseurs de ponts va sonner

Ni la gauche ni la droite ne peuvent avoir une majorité seule. Si vous voulez marquer, vous avez plus que jamais besoin de partenaires au milieu. C’est là que notre pays a une chance. Après des années d’affrontement, le temps est venu pour les bâtisseurs de ponts et les pragmatiques d’arriver à cette conclusion. Comme les trois blocs sont plus équilibrés qu’auparavant, ils doivent se rapprocher les uns des autres. Ce qu’il faut, ce sont des solutions viables pour le pays, par exemple dans le domaine de la prévoyance vieillesse, qui attend toujours une sécurité financière durable. Ici, on demande à gauche et à droite d’adoucir le discours. Ou les coûts de santé. Même les vainqueurs des élections n’ont pas de réponses dans leurs tiroirs dans ce domaine. La coopération constructive est nécessaire pour stabiliser le système de santé, dont les coûts risquent de devenir incontrôlables.

Dans la «Luzerner Zeitung»

L’écobilan est probablement plus qu’une simple tendance

La Suisse est habituée à une politique de petits pas. Cela s’applique également aux élections, où il y a des changements réguliers, mais ceux-ci sont maintenus dans des limites gérables. Et puis, il y a ces élections fédérales en 2019! Deux partis minoritaires obtiennent 26 sièges au Conseil national d’un seul coup! La campagne électorale et les résultats des élections dans leur ensemble permettent de tirer cette conclusion: l’écobilan est probablement plus qu’un simple phénomène de tendance. L’utilisation consciente et économique de nos ressources naturelles, la protection du climat, est importante – indépendamment des corsets politiques des partis. La politique fédérale a besoin de plus de pragmatisme et de consensus, de plus de courage pour l’innovation et d’une volonté de convaincre les gens. Pour que les citoyens prennent davantage conscience de leur responsabilité personnelle.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias