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Un comité radical-libéral conteste l'initiative UDC

07 mai 2008, 12:00

Radicaux et libéraux ne veulent pas non plus de l'initiative visant à rétablir les naturalisations par les urnes sans possibilité de recours. Après le centre droit et la gauche, le comité «Non aux naturalisations à l'aveugle» a présenté ses arguments hier.

«En ma double qualité de naturalisé et de naturalisateur, j'invite à dire non le 1er juin à ce texte», a déclaré hier le conseiller national vaudois Olivier Français. Les exécutifs ne naturalisent pas en masse, a plaidé le radical d'origine française, qui est aussi conseiller municipal lausannois.

A Romanshorn (TG), localité passée des scrutins populaires à une commission des naturalisations dotée de 15 membres, on peut même parler d'un «certain durcissement ou plutôt d'un gain de sérieux», a expliqué le président radical de cette instance, Markus Wydler.

Le candidat se soumet à un entretien d'environ une heure. Parmi les exigences figurent les compétences linguistiques, et des connaissances sur la Suisse basées sur un manuel d'instruction civique de l'Entraide protestante, a expliqué Markus Wydler.

Pour le reste, les arguments du comité radical-libéral rejoignent dans les grandes lignes ceux exposés la semaine dernière par le Parti démocrate-chrétien, les Verts libéraux et le Parti évangélique. L'initiative introduit une procédure arbitraire, sans possibilité de recours et qui va à l'encontre de l'Etat de droit.

Tous les radicaux ne parlent pas à l'unisson. Certaines Alémaniques militent au sein d'un comité bourgeois qui soutient l'initiative. Parmi eux figurent le Zurichois Filippo Leutenegger et les Lucernois Georges Theiler et Otto Ineichen. / ats

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