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Trois questions olympiques à...

27 févr. 2010, 08:35

LAURENCE ROCHAT
Pour ses derniers JO, la Vaudoise (30 ans) disputera le 30 km classique ce soir à 20h45. Son dernier résultat en Coupe du monde sur la distance remonte à un 39e rang d'Oslo en… mars 2006


1 - Quel sera votre objectif dans ce 30 km classique?

C'est difficile de faire des pronostics en ski de fond. C'est un sport où l'on passe très vite du top au flop. La forme est là. Si je tombe sur un bon jour et des bons skis (la neige est complètement différente en haut et en bas du parcours), une place dans les dix est possible. Mais je peux aussi être éjectée du top 30. Contrairement au sprint, où l'on parvient parfois à se faufiler, le facteur chance n'existe pas sur un 30 km. Sauf peut-être pour les chutes et la météo. Si l'on n'a pas les jambes, on ne peut pas se cacher. Il faut que tout soit réuni.


2 - Dans quelle mesure votre sélection tardive vous a-t-elle affectée?

Mon cas a été longuement discuté et je n'ai reçu le feu vert qu'au tout dernier moment. C'est la première fois que ça m'arrive. Etre ici est un soulagement et une forme de consécration. Je tenais vraiment à me qualifier pour ces Jeux. Mon rêve est déjà bien réalisé. J'aurais aimé faire d'autres courses pour me préparer mais je n'en avais pas le droit. Je n'avais encore jamais disputé qu'une seule épreuve aux JO. Cela a été décidé comme ça, je l'accepte.


3 - Quel est votre meilleur souvenir olympique?

Alors là c'est facile! Ma médaille de bronze en relais en 2002 à Salt Lake City. Le Canada et les Etats-Unis m'ont jusqu'ici porté chance. Je me souviens de tous les détails, ce sont des moments qui marquent. On peut y repenser quand ça va moins bien. Je retiens surtout que notre place n'était pas assurée pour ce relais. On avait appris la veille seulement que l'on serait au départ. C'est peut-être un signe! Aux Jeux, il faut toujours espérer. Ce sont des événements à part. /ptu

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