Les Saint-Gallois plébiscitent HarmoS, le concordat intercantonal d’harmonisation scolaire. Ils ont rejeté hier, par 69,6% des voix, une initiative exigeant de résilier l’accord. Pour Stefan Kölliker, conseiller d’Etat (UDC) en charge de l’Instruction publique, ce résultat est aussi un important signal à l’égard des cantons qui remettent en question le français à l’école primaire.
«C’est un énorme succès», s’est félicité le conseiller d’Etat. Le magistrat se réjouit particulièrement que la proportion de soutien à HarmoS soit passée de 52% (vote sur l’adhésion, en 2008) à près de 70%.
L’initiative avait été déposée par une association baptisée «Ecole saint-galloise forte», qui milite également pour la suppression du français à l’école primaire. Elle n’était soutenue que par l’Union démocratique du centre (UDC). Selon ce comité, HarmoS est une atteinte à l’autonomie cantonale et éloigne à tort les parents des décisions scolaires.
«Pour les Saint-Gallois, l’harmonisation scolaire obligatoire fonctionne bien», analyse...