Son nom technocratique ne doit pas faire oublier une réalité: le tarif Tarmed détient un rôle de premier plan dans le système de santé. Logique, puisqu’il détermine le prix des traitements médicaux ambulatoires. Vous y avez sûrement déjà eu affaire, après une visite chez votre médecin ou un séjour à l’hôpital de moins d’une journée. Le domaine ambulatoire pèse lourd: quelque 12 milliards de francs par année, ou un tiers environ des frais de l’assurance-maladie de base.
Le Tarmed date, et un consensus règne sur la nécessité de le remettre au goût du jour. Le Conseil fédéral doit se pencher ce mercredi sur un projet de nouveau tarif, le «Tardoc». Mais rien ne dit qu’il l’avalise. Il pourrait bien reporter sa décision, pressentent des connaisseurs du dossier. Si c’était le cas, l’entrée en vigueur se verrait repoussée au-delà de 2022.
Manque du monde à bord
Le Tardoc prévoit, en...