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Pour Hans-Jürg Käser, la peine d'internement à vie n'est pas assez souvent prononcée en Suisse

Un thérapeute accusé d'abus sexuels sur des dizaines d'enfants et adultes handicapés qui n'écope que de 13 ans de prison, c'est très largement insuffisant pour Hans-Jürg Käser, le président de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police.

15 oct. 2014, 15:59
Hans-Juerg Kaeser ne comprend pas que des criminels sexuels dangereux ne soient pas condamnés à l'internement à vie.

Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP), Hans-Jürg Käser, se dit irrité de constater le faible nombre d'internements à vie prononcés depuis l'acceptation de l'initiative. Le Bernois estime que tout le monde ne mérite pas une seconde chance.

"La resocialisation a un sens, mais il existe toujours des criminels qui ne retrouveront jamais le droit chemin", a expliqué mercredi le conseiller d'Etat bernois dans un entretien au quotidien "Neue Zürcher Zeitung". Pour l'élu PLR, ces personnes doivent être internées à vie.

Hans-Jürg Käser critique notamment le verdict rendu en juin par le Tribunal régional de Berne contre un thérapeute reconnu coupable d'abus sexuels sur des dizaines d'adultes et d'enfants handicapés. L'accusé de 57 ans avait été condamné à une peine de 13 ans de prison et à une mesure institutionnelle.

"Mais qui doit alors être interné à vie si une telle personne ne l'est pas?", s'interroge le président de la CCDJP. Hans-Jürg Käser estime qu'à son âge cet homme ne peut plus sortir guéri d'une thérapie. Il souhaite que l'esprit du code pénal soit respecté.

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