Un peu plus d’un sur cinq: c’est la probabilité, en Suisse, qu’un violeur comparaissant devant un tribunal soit condamné. Après un verdict révisé à la baisse à Bâle, et la mise en cause, par la présidente du tribunal, du comportement de la victime, cette proportion pousse les personnes favorables à une révision du Code pénal à descendre dans la rue. Cela a été le cas dimanche à Bâle.
Quelque 500 personnes se sont réunies devant la Cour d’appel de Bâle-Ville pour dénoncer la réduction de peine dont a bénéficié un homme de nationalité étrangère de 32 ans ayant violé, avec un autre agresseur, mineur, une femme, devant chez elle, en février 2020: sa peine est passée de 51 à 36 mois, dont la moitié avec sursis. L’expulsion du territoire suisse a également été revue à la baisse, de 8 à 6 ans.
Des propos qui ont choqué
Mais cette...