Le ME, un écrin de métal et de verre que Patrick Aebischer, président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a présenté comme le dernier né de son campus. «Un bâtiment qui a fait couler beaucoup d’encre avant même son inauguration», a-t-il lâché, faisant référence au dépassement de budget de plus de 23 millions. «Nous avons pensé, avec l’architecte, à faire quelque chose de fondamentalement neuf pour l’enseignement», a poursuivi le président. Par le biais de laboratoires de travaux pratiques interdisciplinaires, la haute école veut favoriser l’accès à l’expérimentation dès le début des études. S’y mêleront dès la rentrée de septembre des étudiants, des chercheurs et des enseignants de bio-ingénierie, de matériaux, d’électronique ou encore d’optique.
Conçu par l’architecte français et professeur à l’EPFL Dominique Perrault, le ME est le fruit de la transformation des anciennes halles de mécanique. L’homme, qui a notamment conçu la Bibliothèque nationale de France...