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Le lithium-ion côté face

Avec un institut allemand, l’Empa de Dübendorf (ZH) planche sur une batterie de nouvelle génération qui permettrait de se passer du lithium, dangereux et à l’approvisionnement complexe.

25 févr. 2020, 00:01
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L’avenir des voitures électriques ne se joue pas sous le capot transformé en coffre à bagages mais sous son plancher en aluminium, dans la batterie lithium-ion. Dans une Tesla modèle S (puissance 100 kWh), cet élément-clé se compose de 8256 cellules. C’est le côté pile. Pour que le courant électrique circule à l’intérieur, il faut un solvant (électrolyte) qui n’est pas sans danger. C’est le côté face. «Ces modules peuvent prendre feu car ils contiennent un solvant inflammable», explique Hans Hagemann, professeur au département de chimie physique de l’Université de Genève. «Et lorsqu’une batterie au lithium d’une voiture brûle, on ne peut pratiquement plus l’éteindre.»

En collaboration avec l’Empa (Laboratoire fédéral d’essai des matériaux), ce chimiste travaille depuis de nombreuses années sur le stockage de l’alimentation électrique. Selon lui, l’approvisionnement en lithium – que l’on va chercher en Australie, Chili, Chine, Argentine, Zimbabwe et aussi en Bolivie – pour...

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