La communauté musulmane de Bienne s'engage en faveur de la prévention de la radicalisation islamique. Son projet, unique en Suisse et baptisé Tasamouh, repose sur quatre piliers: la prévention, la consultation, la médiation et la formation.
Ce projet émane directement de la communauté musulmane et des gens du terrain, a souligné mercredi son initiatrice Naïma Serroukh. Il a été mis sur pied par l'association Pont de communication, active depuis bientôt dix ans dans le domaine de l'intégration pour la région biennoise.
Subventionné par la Ville de Bienne
L'après Charlie Hebdo et la vague d'attentats en Europe a encouragé cette organisation à élaborer un concept qui puisse répondre à cette problématique de la radicalisation. Tasamouh signifie en arabe tolérance, réconciliation et pardon. Ce projet bénéficie de subventions de plusieurs acteurs, dont la Ville de Bienne.
Tasamouh entend offrir un service de consultation ouvert à toute personne ainsi qu'à toute institution cherchant des informations ou des solutions pour prévenir la radicalisation. Des collaborateurs formés, interreligieux et interculturels, se chargeront de la médiation.