Le porte-parole de l'UE Michael Mann a affirmé que la cheffe de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton est en train d'"approfondir les détails de ce qui doit être fait pour faire avancer les négociations". Elle examine les résultats de ses discussions de la journée avec l'Iran et les six (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine), a-t-il précisé.
Un scénario prend de la consistance: faute de pouvoir réduire toutes les divergences samedi, l'Iran, l'Union européenne et les six pourraient se mettre d'accord sur une nouvelle date pour la suite des négociations. Selon diverses informations, ce nouveau round pourrait avoir lieu dès jeudi prochain à Genève, ou dans les dix jours.
Les discussions se sont poursuivies en bilatérale ou trilatérale dans l'après-midi, mais aucune session plénière entre l'Iran, les six et la présidence de l'UE n'a encore eu lieu, nécessaire pour avaliser un accord. Selon une source iranienne, un texte de compromis est maintenant sur la table.
Divergences de vues
Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a relevé des "différences de vues" au sein des grandes puissances. Il s'exprimait après sa rencontre de près de deux heures avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry et la représentante de l'UE pour la politique étrangère Catherine Ashton.
"Sur certaines questions on est arrivé à un accord, sur d'autres il y a toujours des désaccords. Comme cela a été évoqué par les médias il y a des différences de vues au sein du groupe 5+1", a-t-il dit, cité par l'agence iranienne Isna. La France a été critiquée par des participants pour sa position plus ferme.