La Suisse n’a pas violé la Convention européenne des droits de l’homme en n’accordant pas l’asile à un Iranien de 35 ans ayant abandonné sa religion, l’islam, pour se convertir au christianisme. Dans un arrêt rendu hier, à Strasbourg, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que sa vie n’était pas en danger s’il retournait en Iran. Ce cas met en lumière la problématique des conversions – qui s’effectuent surtout auprès des Eglises évangéliques – dans le domaine de l’asile.
Le recourant était arrivé en Suisse en 2009. Dans une première demande d’asile, il avait expliqué avoir été arrêté lors d’une manifestation contre le régime iranien le 15 juin de la même année, avoir passé 22 jours de prison et avoir réussi à s’enfuir.
Estimant que le récit n’était pas crédible, les autorités suisses avaient rejeté la demande en février 2013. Neuf mois plus tard, l’homme déposait...