Près de 50 tableaux d’Albert Anker (1831 – 1910). Et presque autant de Ferdinand Hodler (1853 – 1918). Que des œuvres majeures. «L’école en promenade», «La petite amie», «La fête des vignerons», «La vente aux enchères» pour le premier. Des vues des lacs Léman et de Thoune, «L’Eiger, le Mönch et la Jungfrau au-dessus de la mer de brouillard», «Le bûcheron», «Retraite de Marignan» pour le second. Depuis une semaine, l’art suisse rayonne à la fondation Gianadda de Martigny.
Les 127 œuvres exposées sont issues de la collection de Christoph Blocher. On y trouve essentiellement les deux célébrissimes Bernois mais aussi Koller, Zünd, Segantini, Vallotton…
Tout au long de sa carrière politique, l’ancien tribun de l’UDC a porté en étendard sa passion pour la peinture suisse. Mais là, face à ce riche panorama de l’art au tournant du 20e siècle, les seules couleurs qui importent sont celles de la palette des peintres. Et si on a un regret, en marge de ce magnifique parcours, c’est qu’Albert Anker avec «sa vision d’une démocratie conciliante» (Dictionnaire historique de la Suisse) n’ait pas toujours servi d’éclaireur ténor zurichois.
Martigny, Fondation Gianadda, jusqu’au 14 juin 2020. http://www.gianadda.ch/