Il n'est pas le seul, loin de là, mais Stanislas Wawrinka (ATP 10) n'y arrive pas. Dix matches et dix défaites face au même adversaire, la dernière hier après-midi sur le court Philippe-Chatrier en quart de finale de Roland-Garros: le bilan est accablant. Soyons honnêtes, personne n'exigeait du Vaudois qu'il batte Rafael Nadal (ATP 4), septuple vainqueur Porte d'Auteuil, où il n'a perdu qu'une seule fois, en 2009. Mais qui avait assisté au combat de plus de quatre heures qu'avait livré "Stan" à Richard Gasquet (ATP 9), lundi, s'était surpris à espérer un je-ne-sais-quoi, un match plus serré qu'il ne l'a été en tout cas. Et si le score (6-2 6-3 6-1) paraît sévère, il est à l'image d'un passé qui n'a jamais vu le Suisse prendre le moindre petit set à l'Espagnol.
"Bien sûr, j'espérais faire mieux, d'autant plus que je n'étais pas blessé ni même fatigué" , soupire...