Le NUC a commencé le tour final comme il avait terminé la première phase de la saison: par un succès 3-0, le 15e de suite en championnat!
La «victime» de la semaine s'appelle Münsingen, une équipe que les Neuchâteloises avaient déjà battu à deux reprises sur le même score. Qu'importe, il fallait quand même le faire. «Ce tour final s'annonce très serré avec les équipes du groupe est», explique Philipp Schütz, qui s'est rendu samedi à Lucerne pour observer la défaite (3-1) des locales face au grand favori Bellinzone, finaliste de la Coupe de Suisse. «Peut-être que la décision se fera au set-average. A chaque fois que l'on peut conclure un match 3-0, il ne faut pas se priver.»
L'ampleur du score ne doit pas induire en erreur: deux sets durant le NUC n'a pas eu la vie facile. Ce n'est qu'en fin de manche qu'elles ont pris leur envol face à une équipe nettement plus petite par la taille, remplie de juniors mais extrêmement volontaire et déterminée. «Même si mon équipe a globalement bien joué», explique le coach, «l'absence de Sarah Rohrer (réd: malade) s'est fait sentir. Elle apporte beaucoup de stabilité à l'équipe.» La qualité de sa réception a aussi fait défaut. «Si on ne parvient pas à servir la passeuse Crystal Matich dans de bonnes conditions, tous nos schémas offensifs en font les frais», note encore le coach.
Lors du troisième set, Philipp Schütz a pu aussi présenter au public sa nouvelle Américaine, la grande centrale (1m92), Reineke Taylor. Elle n'a pas eu trop l'occasion de se mettre en évidence, aussi parce que Münsingen a clairement lâché prise en fin de rencontre. «Les automatismes avec la passeuse sont déjà intéressants», note toutefois Philipp Schütz. «C'est assez rare que l'entente se développe aussi rapidement.»
De très bon augure pour la suite de la saison. «Je suis certain que nous ne sommes inférieurs à personne», assure l'entraîneur. En tout cas pas à Genève, déjà battu deux fois 3-0, qui se rendra samedi à la Riveraine (17h30). Puis, commenceront les rencontres face aux plus redoutables équipes du groupe est. «L'heure de vérité sonnera», admet Philipp Schütz. Celle qui dira si le NUC peut effectivement accéder à la LNA. /ESA