L'UEFA a répondu aux exigences du Tribunal cantonal vaudois et proposé divers scénarios de réintégration du FC Sion en Europa League. L'instance européenne rappelle toutefois que seule une décision sur le fond du Tribunal arbitral du sport (TAS) est susceptible de permettre aux Valaisans d'évoluer sur le plan européen.
L'UEFA a proposé, après analyse du règlement de la compétition, les diverses possibilités de réinscrire le FC Sion en Europa League, sans remplacer pour autant le Celtic Glasgow.
L'organisation sise à Nyon a imaginé plusieurs scénarios au cas où le TAS donnerait raison à la troupe de Christian Constantin. Soit l'annulation de tous les résultats et l'instauration d'un groupe à cinq équipes comme lors des précédentes éditions de la C3 (deux matches à domicile et deux à l'extérieur), soit de conserver les scores acquis et de faire jouer le club valaisan face aux quatre autres équipes lors de rencontres aller et retour, ou même, en cas de réintégration tardive, de permettre au FC Sion d'aller directement... en 16es de finale à l'issue d'un tour de matches de barrages encore à définir!
L'Union européenne de football précise que «tous ces scénarios ont un impact important sur les autres clubs de la compétition. Par conséquent, l'UEFA souligne le fait que les autres clubs ne pourront accepter ces options qu'après la décision du TAS, qui est la seule autorité qu'ils ont tous reconnue en tant qu'instance compétente pour régler les litiges sportifs en rapport avec l'Europa League.»
Comme aucun des scénarios suggérés ne propose de match avant le 24 novembre, l'UEFA pense qu'il est «fort probable que le TAS rende une décision sur le fond de l'affaire avant cette date, à condition que le FC Sion accepte la procédure accélérée.»
Michel Platini sera pour sa part auditionné demain par le Tribunal du canton de Vaud, comme prévu. Le président de l'UEFA a également convoqué les clubs concernés par ce conflit, y compris Sion, vendredi à Nyon.
Enquête à la Fifa
Concernant les insultes proférées contre le FC Sion sur Facebook par un employé neuchâtelois de la Fifa, l'instance internationale a indique qu'elle allait ouvrir une enquête interne tout en affirmant que cet avocat ne fait pas partie de son service juridique. / si-réd