Ce Tour de France me plaît dans la mesure où il confirme une tendance qui s’était dessinée ces derniers mois, à savoir que le cyclisme vit une petite révolution. Longtemps, il a été dominé par des coureurs de 30 ans et plus. Or, on assiste à l’apparition d’une nouvelle génération de cyclistes très jeunes, très talentueux et qui savent à peu près tout faire.
Je suis bluffé par la maîtrise physique et mentale de ces jeunes. Prenez Tadej Pogacar! Il a attaqué dans les Pyrénées comme s’il n’y avait pas de troisième semaine. C’est le signe d’une nouvelle génération qui n’a pas froid aux yeux, qui est confiante en ses moyens et qui amène un vent de fraîcheur considérable à ce sport.
La gestion émotionnelle remarquable de ces «gamins» traduit probablement une certaine insouciance. Tant mieux d’ailleurs. Egan Bernal en avait fait la démonstration en 2019. Une année plus tard,...