Le Tour, incomparable feuilleton, se distingue par sa puissance créative, la personnalité de ses acteurs. Il surprend et révèle ou défile et laisse de marbre. Cette année, la course excentrique a permis à un Colombien de se hisser au sommet pour faire danser un pays à l’issue d’une course qui restera dans les annales pour la folie l’ayant traversée, le plaisir diffusé avec générosité, l’incertitude promenée avec une folle intensité.
Jamais les quatre premiers du classement général ne s’étaient tenus en moins de deux minutes. Il fallait des nerfs d’acier pour résister et c’est l’un des...