Selon Pierre Bordry, 105 coureurs sur les 199 partants du Tour ont été contrôlés lors des 180 prélèvements effectués (149 urinaires et 31 sanguins). «Seize prélèvements (9%) correspondant à 13 coureurs se sont révélés positifs» explique-t-il. Ces seize cas concernent des prélèvements urinaires. «Hormis le cas de Floyd Landis (réd.: déclaré positif à la testostérone), l'UCI a classé tous les dossiers car elle a estimé que tous ces coureurs disposaient d'autorisations à usage thérapeutique leur permettant l'utilisation, en compétition, des produits interdits retrouvés dans leurs urines, poursuit M. Bordry. Ce nombre élevé de justifications thérapeutiques suscite des doutes sérieux et laisse à penser qu'elles peuvent cacher des pratiques dopantes.»
Le parquet de Bonn, qui a lancé une procédure contre Jan Ullrich pour escroquerie, a fait part de nouvelles révélations. Il a indiqué que le dossier de la justice espagnole montrait que le coureur allemand utilisait des produits dopants depuis 2003. Des poursuites pour infraction à la législation sur les médicaments sont en cours. /si