raphaël chevalley
Réalisateur autodidacte, enseignant à l'Académie du film de Berlin, le cinéaste suisse Marcel Gisler a tourné plusieurs fictions, dont "F. est un salaud", une plongée dans l'univers rock des années 1970, et "Rosie", un film sur les difficultés relationnelles d'une famille en Suisse alémanique. Lauréat des prix du cinéma suisse du meilleur documentaire et du meilleur montage avec "Electroboy", il signe un premier documentaire qui se regarde comme un polar.
Qu'est-ce qui vous a poussé à tourner "Electroboy"?
Un producteur voulait faire une fiction autour de la vie de Florian Burkhardt. J'ai refusé parce que je n'y croyais pas. Ça se lisait comme le curriculum vitae d'un imposteur. Plus tard, une autre maison de production m'a proposé d'en faire un documentaire. De toute évidence, le projet me cherchait. J'ai rencontré Florian Burkhardt et j'ai découvert que tout ce qui figurait dans le dossier était vrai. J'ai eu envie...