«C’est une bonne opération. Nous avons fait les bons choix», commente le conseiller d’Etat Laurent Kurth. Introduit le 1er janvier 2015, le régime neuchâtelois d’amnistie fiscale porte ses fruits. Il est prolongé de trois mois jusqu’au 31 mars. Le Conseil d’Etat en a décidé ainsi mercredi. Certains pourront donc encore discuter «en famille», relève le chef du Département des finances. Passé ce délai, un dispositif renforcé de lutte contre la fraude fiscale sera mis en place.
La raison? «Le service des contributions fait face à une surcharge importante de travail due à un afflux massif de demandes de régularisation de dernière minute», indique le gouvernement dans un communiqué. «Pour preuve, le nombre de dossiers déposés par les contribuables ou par leurs mandataires chaque semaine a quasiment triplé depuis le début du mois de novembre, passant de 20 à près de 60, phénomène qui s’est encore accéléré au...