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L'assemblée des maires boycottée aux Franches-Montagnes

Seuls six maires sur treize étaient présents hier soir à la première assemblée de l'Association des maires des Franches-Montagnes (AMFM). Une situation exceptionnelle qui s'apparente à un boycott.

27 avr. 2012, 15:29
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Il s’agissait de leur première réunion depuis l’échec de la commune unique, le 25 mars en votation populaire. Le refus massif du projet – par 68,4% des votants - avait entraîné la démission en bloc du comité de l’AMFM, favorable à la fusion.

Aussi, pour faire redémarrer l’association, une assemblée extraordinaire présidée par le chef du Service jurassien des communes, Raphaël Schneider, a-t-elle eu lieu hier. Il en est ressorti un nouveau comité présidé par Annemarie Balmer (Les Enfers) et composé de Michäel Clémence (Les Bois, vice-président), Francis Guerne (Lajoux), Pierre-André Gigon (Muriaux) et Frédy Froidevaux (Saint-Brais).

A l’exception de Samuel Oberli, maire de Soubey, tous les élus favorables à la fusion n’ont pas souhaité participer à cette séance.

« Après m’être fait traiter d’à peu près tous les noms et de persona non grata, je n’avais pas tellement envie d’aller voter pour ce nouveau comité », réagissait ce matin le maire de Saignelégier René Girardin. Il ne remettra certainement plus les pieds à l’AMFM d’ici à la fin de la législature en décembre.

Quant à la maire des Breuleux, Agnès Bourquard, elle estime que les limites de la politesse ont été franchies durant la campagne. « Les gens qui ont tellement dénigré ce projet, eh bien qu’ils s’engagent maintenant ! »

Le clivage est décidément installé à travers les Franches-Montagnes, en attendant les élections de cet automne.

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