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Les Britchounets de Fleurier ont fêté en fanfare leur dixième anniversaire

La guggenmusik pour enfants célébrait, ce samedi, une décennie d'existence. Au programme des festivités: une parade dans les rues de Fleurier en compagnie de trois cliques invitées suivie d'une folle nuit de concert dans la salle des fêtes de la Fleurisia. Devant la gare de Fleurier, les préparatifs vont bon train. Il est 16h15. Dans un petit quart d'heure, deux cliques d'enfants et trois d'adultes défileront dans les rues pour célébrer dignement le dixième anniversaire des Britchounets. Déjà, la guggenmusik fribourgeoise Les Cannetons se chauffe. Un petit bout de chou répète son morceau en battant sa tête avec les baguettes de sa grosse caisse. Et c'est parti pour trois morceaux endiablés, histoire d'annoncer que la parade va bientôt se mettre en branle.

08 oct. 2007, 12:00

Les chefs de groupe rassemblent leurs musiciens. Le coup d'envoi du défilé est donné. Britchounets, Britchons du Vallon, Cannetons fribourgeois, Popop's de Bière et Krepiuls d'Orbe se mettent en marche.

Déjà, dans les rues de Fleurier s'envole une folle farandole de notes à laquelle les spectateurs ont de la peine à résister. Le rythme s'empare des plus monolithiques qui n'hésitent pas se balancer sur un pied, puis sur l'autre.

Et voilà, les régionaux de l'étape, Les Britchons, et leurs cadets des Britchounets. Accueillis par des salves d'applaudissements et le crépitement des appareils photos de leurs parents. C'est que les gamins de la guggenmusik vallonnière ont fière allure dans leur joli costume noir et bleu. Le cortège se rend à la Fleurisia, la salle des fêtes communale, où les cliques se produiront jusqu'au milieu de la nuit.

«J'aime beaucoup Les Britchounets, car on s'entend super-bien avec les copains», explique Karen, tromboniste de onze ans, qui profite d'une pause bien méritée entre le cortège et le concert de célébration du dixième anniversaire de sa guggenmusik.

C'est que jouer dans une clique demande un sacré souffle. Sa copine Elodie, du même âge, renchérit: «On rigole bien ensemble, et souvent on embête les plus grands.»

Les Britchounets accueillent des jeunes de dix à vingt et un ans. Les nouveaux venus peuvent s'appuyer sur leurs connaissances musicales pour apprendre à jouer. Pas besoin de solfège et encore moins de partitions, comme le précise Elodie: «On répète deux heures tous les vendredis et quand on ne connaît pas un morceau, on regarde sur ceux qui ont plus d'expérience.»

Les Britchounets peuvent ainsi se targuer d'avoir une bonne dizaine d'?uvres dans leur répertoire. «On ne sait jamais à l'avance ce que l'on va jouer, ni dans quel ordre on va le faire. C'est le chef qui décide, alors, on doit être prêt à tout moment», indique Karen. Et la jeune fille de préciser que ceux qui connaissent mieux le morceau soufflent plus fort dans leur instrument pour couvrir les couacs des néophytes. D'ailleurs souffler fort et longtemps dans son instrument de cuivre, ça finit par faire «un peu mal aux joues».

Alors, ces jeunes demoiselles appréhendent-elles la nuit de concert qui va suivre?

«Non, on adore jouer devant les gens», jubile Karen, qui explique que la soirée se poursuivra par une disco jusqu'à trois heures du matin. Pas trop tard pour une gamine de son âge? «Non, non, je suis d'ailleurs obligée de rester jusqu'à la fin.» Obligée? Et pourquoi donc? «Parce que mes parents s'occupent de ranger la salle», répond-elle dans un grand sourir désarmant de malice. /CKA

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