Il n’y a pas que sur les routes et les rails neuchâtelois qu’un manque d’investissements doit être comblé. Le parc immobilier de l’Etat a aussi un urgent besoin de rattrapage. C’est l’occasion de mettre fin au gaspillage énergétique hérité des Trente Glorieuses, cette période de forte croissance économique de l’après-guerre.
Cela fait au moins dix ans que les autorités politiques s’inquiètent de l’état des infrastructures publiques. Ce sont pourtant ces mêmes autorités qui ont régulièrement coupé dans ces dépenses pour limiter les déficits de l’Etat. Alors que de gros crédits, routiers par exemple, ont été acceptés ces derniers mois par le Grand Conseil, ce dernier est appelé à se prononcer sur un programme d’assainissement du patrimoine immobilier. «Le premier d’une telle envergure», souligne le Conseil d’Etat dans son rapport.
Pas moins de 250 objets sous la loupe
Il apparaît que, sur quelque 250 immeubles en mains du canton, 90 doivent...