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Imbroglio autour d'une fresque Bourbaki à La Cluse-et-Mijoux

Financée par l'association Bourbaki Les Verrières, une fresque sise à la Cluse-et-Mijoux, à quelques encablures de la frontière suisse est au coeur d'un imbroglio administratif. Le Service territorial de l'architecture et du patrimoine a ordonné la repeinte du mur.

26 sept. 2016, 15:55
La fresque de la Cluse-et-Mijoux.

Inaugurée en grande pompe en août 2015, en présence de représentant de l'Etat français, la fresque Bourbaki de la Cluse-et-Mijoux se retrouve aujourd'hui au coeur d'un imbroglio entre autorités françaises. Le Service territorial de l'architecture et du patrimoine a ordonné à la mairie que l'oeuvre soit prochainement recouverte. Selon "L'Est républicain", le service juge que l'oeuvre "porte atteinte au patrimoine que représente le Château de Joux".

Financée par l'association des Verrières et entretenue par la commune française, la fresque est l'oeuvre de Benjamin Locatelli, un Pontissalien dont l'atelier est dans le village suisse. Il a déjà réalisé la fresque sur la maison de commune des Verrières.

Pour Yves Louvrier, maire de la Cluse-et-Mijoux, ce n'est pas demain que la fresque sera recouverte. Il a renvoyé un courrier au service de l'Etat à ce sujet. Il estime que pour lui, le service a été vexé de ne pas être approché avant la réalisation d'une oeuvre "très bien réalisée" qui rappelle un épisode de l'histoire locale.

Les explications du maire et du président de l'association Bourbaki dans notre éditions de ce mardi.

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