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Val-de-Ruz: Jean-Luc Pieren écarté du bureau du législatif

Au sein du Conseil général de Val-de-Ruz, les tensions ne s’apaisent pas. Lundi soir, le groupe libéral-radical n’était pas contre une candidature UDC à la vice-présidence du bureau du législatif, mais pas celle de Jean-Luc Pieren, au motif qu’il n’a pas «un esprit rassembleur». Côté finances, les comptes 2017 ont été acceptés.

26 juin 2018, 07:01
Le Conseil général de Val-de-Ruz était réuni ce lundi soir à la salle de spectacles de Dombresson pour la dernière séance avant l’été.

Ce lundi soir, la candidature du conseiller général Jean-Luc Pieren à la vice-présidence du bureau du législatif de Val-de-Ruz est passée à la trappe. Selon le libéral-radical Pascal Truong, l’élu UDC ne possède pas certaines qualités que doit avoir le citoyen qui endosse cette fonction.

Le groupe PLR a cependant fait savoir qu’il retirerait son candidat, si l’UDC proposait une autre candidature que celle de Jean-Luc Pieren. Mais la droite dure n'a pas réagi. Notons par ailleurs qu'au moment du vote, Jean-Luc Pieren était absent (il est arrivé en retard).

Au final, le PLR Vincent Martinez a été nommé vice-président. Quant à la présidence du Conseil général, elle a été attribuée au socialiste Cédric Senn.

Le conseiller général UDC Jean-Luc Pieren (au centre) n'a pas été nommé vice-président du bureau du législatif. Photos David Marchon

En lien avec la procédure judiciaire contre Schaller

Jean-Luc Pieren considère que la remise en question de sa nomination à la vice-présidence du bureau est en lien direct avec la procédure judiciaire en cours contre l’ancien conseiller communal de Val-de-Ruz Claude-Henri Schaller. En effet, l’élu UDC a déposé en 2015 une plainte pénale contre l’ex-édile pour contrainte.

Au fil de la procédure, l’enquête pénale s’est étendue aux autres membres de l’exécutif de l’époque; François Cuche, Christian Hostettler, Anne-Christine Pellissier et Armand Blaser. L'UDC Jean-Luc Pieren ne compte pas déposer les armes de sitôt. Il a fait savoir par courriel lundi à tous les conseillers généraux et au chancelier qu'un mandat de comparution à l'encontre de Claude-Henri Schaller est fixé au 10 juillet.

Unanimité pour les comptes

Les comptes 2017, qui présentent un déficit de 3,6 millions de francs avant prélèvement dans les réserves, ont été acceptés à l’unanimité. En raison du refus de la hausse du coefficient fiscal le 10 juin, les groupes politiques ont brièvement rappelé que des prestations devront être réduites ou supprimées. A l’instar du Bibliobus, dont l'exécutif a annoncé le retrait mercredi dernier.

 

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