L’année 1966 est marquante à plus d‘un titre. Elle voit la musique pop triompher, le mouvement hippie démarrer et les premières revendications pour libéraliser la société se font jour. Comme un avant-goût de 1968. Ecrivain et journaliste, ancien disquaire, Alain Christoph a 13 ans à l’époque et vit à Neuchâtel. «Je suis né le 12 septembre 1953. Le même jour que l’entrée du canton de Neuchâtel dans la Confédération. Lucernois d’origine, je m’identifie assez bien à un type comme Emil», confie-t-il. «A 13 ans, j’écrivais déjà. A l’école, je ne comprenais rien. Je me suis fait renvoyer. Sauf au français et à la géographie. Et en histoire avec un professeur, Marcel Bodenmann, qui considérait qu’un trublion n’était pas forcément destiné à échouer. Depuis, je me suis stabilisé. J’ai un fils magnifique, Thimothée Douglas, né en 1987.»
Alain Christoph, pour vous l’année 1966, c’est…
Je faisais du foot au FC...