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Des habitants s'opposent à une halle d'engraissement de taureaux à Coffrane

Malgré 47 oppositions et 13'500 signatures collectées sur internet en décembre 2014, l’Etat de Neuchâtel et la commune de Val-de-Ruz ont donné leur feu vert au projet d’une halle d’engraissement de taureaux, située entre Coffrane et Montmollin. Or, les contestataires n’ont pas dit leur dernier mot. Dix-sept habitants du village ont déposé un recours.

14 mars 2016, 19:53
/ Màj. le 15 mars 2016 à 06:30
La halle d’engraissement devrait accueillir des taurillons qui seraient engraissés jusqu’à atteindre 600 kilos.

Des voisins de la halle d’engraissement de taureaux, prévue au lieu-dit Rive entre Coffrane et Montmollin, sont montés au créneau. Ils s'insurgent contre un projet qui engendrerait pollution de l’air et de l’eau, nuisances au niveau du trafic routier, odeurs ou encore surconsommation de viande.  Ils sont 17 habitants à s’opposer au permis de construire octroyé par la commune de Val-de-Ruz le mois passé. Une décision précédée par l’aval du Département du développement territorial et de l’environnement en décembre dernier.

Ce bâtiment accueillerait 720 bêtes. Deux silos à fourrage vert d’une hauteur de 25 mètres chacun, ainsi qu’un hangar pour machines agricoles, seraient également bâtis. Des taurillons de 70 kilos y seraient engraissés jusqu’à atteindre environ 600 kilos. Ce projet deviendrait ainsi la plus grande halle d’engraissement de taureaux de Suisse.

Selon les opposants, cette énorme construction provoquerait une véritable dégradation du paysage et irait à l’encontre d’une agriculture respectueuse de l’environnement. «Une halle de cette envergure n’a jamais vu le jour en Suisse et la loi ne légifère pas en la matière. Ces analyses effectuées par les différents services cantonaux sont donc purement théoriques. Par conséquent, on est en droit de se demander si ce projet est recevable», relève Sara Aligizakis, opposante et habitante de Coffrane.

Précisions et réaction, entre autres, du chef du service de l'agriculture, dans nos éditions payantes de ce mardi.

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