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Un robot pour opérer la colonne vertébrale développé en partenariat par le CSEM

En coopération avec des partenaires industriels, des chercheurs du CSEM, de l’Université de Berne et de l’hôpital de l’Île développent un robot chirurgical pour des opérations de la colonne vertébrale. Le projet a obtenu un subside de deux millions de francs pour une période de quatre ans.

21 déc. 2017, 16:34
La stabilisation chirurgicale de la colonne vertébrale nécessite l'implantation de vis pédiculaires dans plusieurs os de la colonne, avant de les relier ensemble.

Augmenter le niveau de sécurité des interventions chirurgicales réalisées sur la colonne vertébrale. C'est en substance l'objectif de la nouvelle méthode d’intervention robotisée développée conjoitement par des chercheurs du CSEM, de l’Université de Berne et de l’hôpital de l’Île.

La méthode est basée sur plusieurs technologies de détection cent fois plus sensibles que la main d’un chirurgien. "Elle devrait permettre de fixer des vis de stabilisation dans la colonne vertébrale de manière sécurisée et précise, sans endommager les tissus alentour", expliquent les trois institutions dans un communiqué.

Concrètement, le robot, équipé de capteurs, "sonde" la colonne de l’intérieur, en temps réel, lors des interventions, ce qui permet d'adapter le placement de l’instrument de perçage par rapport à l’anatomie du patient.

Réduire le risque à zéro

La stabilisation chirurgicale de la colonne vertébrale est l’une des opérations du dos les plus courantes. Problème, environ 15 % des vis ne sont pas placées correctement. Et si la vis pédiculaire n’est pas implantée précisément au centre de l’os, il est possible que son extrémité pointue dépasse de l’os et endommage les nerfs ou les tissus environnants.

La méthode pourrait réduire ce risque: "Grâce à notre technologie, nous pouvons presque réduire à zéro le risque de mauvais placement d'une vis pédiculaire à zéro. Pour nous, celle-ci représente l’avenir de la chirurgie de la colonne vertébrale », déclare Andreas Raabe, de l’hôpital de l’Île. Le projet est soutenu à hauteur de deux millions de francs par le programme de soutien "Bridge" du Fonds national suisse et de la Commission pour la technologie et l’innovation.

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