Au fil des années, Thomas Wroblevski ne se décourage pas. Ce Neuchâtelois de 34 ans se bat depuis bientôt dix ans dans un but précis: changer la loi cantonale sur les droits politiques pour que les bulletins blancs soient pris en compte dans les résultats d’élections ou de votations. Ainsi, une majorité de bulletins blancs aurait pour conséquence d’invalider un scrutin.
Après avoir usé sans succès des droits populaires pour faire reconnaître le vote blanc, Thomas Wroblevski s’était porté candidat au Conseil d’Etat en 2014, où il avait remporté 10% des suffrages, puis s’était présenté aux élections fédérales en 2019.
Aujourd’hui, il est à nouveau dans la course au Château, toujours avec le même objectif: représenter le vote blanc et recueillir les voix des électrices et électeurs qui ne seraient pas convaincus par les candidatures proposées. En cas d’élection...