«Thibaut Petit quitte Université et va à Monthey. L'histoire se termine, ainsi qu'une fructueuse collaboration.» Cette annonce, faite hier soir par le président du club, Jean-Philippe Jelmi, signifie la fin d'une ère, tout en étant saupoudrée d'un zeste de mystère. «Je n'ai pas encore signé», rétorque le coach, à qui il reste deux ans de contrat, selon son futur-ex-président. «C'est vrai que j'ai une offre de Monthey, mais ce n'est pas la seule. Je ne ferai pour l'instant aucun commentaire...»
On sent qu'un certain malaise s'est installé. Car depuis l'arrivée du Belge, en janvier 2006, après une expérience à Namur, l'harmonie semblait régner. Le club a d'ailleurs connu une progression fulgurante, décrochant un titre de champion de Suisse, deux Coupes de la Ligue et autant de Coupes de Suisse. Et là, on peut dire que le divorce est consommé. Thibaut Petit lâchait, il y a une dizaine de jours (lire notre édition du vendredi 29 mai), que s'il n'y avait pas «quelque chose de compétitif», il pourrait partir. Craindrait-il un manque d'ambition?
Les sponsors sont là!
Car la triste nouvelle du départ du Belge, professionnel, disponible et volontaire, s'accompagne d'une autre annonce, bien plus positive celle-là. «Grâce à de nouveaux sponsors, qui se sont engagés pour trois ans, nous pourrons inscrire une équipe en LNA et une en LNB (réd: les espoirs)», se réjouit Jean-Philippe Jelmi. «C'est, je l'avoue, un soulagement. Notre participation à la Coupe d'Europe sera peut-être remise en cause pour cette année, mais nous conservons notre centre de formation. Maintenant, on va pouvoir travailler!»
Avec quel coach? Bonne question, tant il ne sera pas facile de remplacer Thibaut Petit. Avec quelles joueuses? Selon Jean-Philippe Jelmi, les contrats sont signés ou en passe de l'être. Vivement que le calme revienne du côté de la Riveraine... /FTR