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"Pas de CCT, pas de personnel!", lancent les syndicats

Le personnel de l'hôpital neuchâtelois de la Providence ne désarme pas. Après l'échec de la conciliation avec les dirigeants de l'hôpital, et ce qu'il considère comme des volte-face du Conseil d'Etat, il annonce trois journées de débrayage, dès jeudi.

13 nov. 2012, 17:47
Une employée de l'hopital de la Providence lors de la journée de débrayage du 18 septembre.

Le conflit entre le personnel de la Providence et les dirigeants de l'hôpital ne semble donc pas prêt de se régler. "Nous irons jusqu'au bout!", a lancé mardi matin devant la presse le représentant de l'un des deux syndicats défendant les intérêts du personnel.

Des journées de débrayage jeudi, mardi 20 et jeudi 22 novembre sont programmées, après celle du 18 septembre. "Une très large majorité du personnel soutient notre action."
 
Les syndicats dénoncent aussi bien l'attitude des dirigeants de la Providence, "qui nous ont roulé dans la farine", que celle du Conseil d'Etat: "Le sort qu'il nous a réservé est écoeurant".
 
Menace de licenciements
 
Les syndicats critiquent en outre la réaction de la direction de la Providence immédiatement après leur annonce de grève: la direction menace ses employés de licenciements avec effet immédiat s'ils se mettent en grève pendant leurs heures de travail, indiquent les syndicats.
 
Dans un communiqué diffusé mardi en fin d'après-midi, la direction de la Providence dit "contester absolument toute pression ou menace sur ses employés (...).  Aucune menace ou pression n'a jamais été formulée par la direction ou les dirigeants de la Providence. Par ailleurs, nous constatons qu'une large majorité de nos collaborateurs s'inquiètent désormais de l'activisme syndical d'une trentaine de personnes sur plus de 350 employés."
 
Le conflit porte sur le non-renouvellement de la CCT 21, la convention collective du travail du monde de la santé. Autre point d'accrochage: selon les syndicats, le personnel ne veut pas de la venue de Genolier, groupe de cliniques privées dont tout laisse penser qu'il dirigera la Providence à partir du 1er janvier 2013. "Avec la venue de Genolier, les conditions de travail vont profondément se dégrader."
 
Vendredi, dans le cadre d'un vote, les collaborateurs de la Providence diront s'il souhaitent oui ou non que l'établissement intègre le réseau Genolier.
 

Davantage d'informations dans L'Express/L'Impartial de demain 

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