Comme les joueurs, les entraîneurs sont sous le feu des projecteurs lors des matches. C’est là que leur travail est jugé via la performance de leur équipe. Mais c’est aussi à ce moment-là qu’ils sont épiés. Volubile ou posé, «aboyeur» ou discret, sanguin ou réfléchi, chacun possède sa façon d’être sur le banc.
A la tête du HC La Chaux-de-Fonds en fin de saison et de Neuchâtel Xamax FCS, Loïc Burkhalter et Joël Magnin ne se donnent pas en spectacle lorsqu’ils dirigent leur équipe. Les deux entraîneurs restent fidèles à eux-mêmes et à leur caractère assez similaire; calme, posé, réfléchi.
«Cela ne sert à rien de jouer un rôle. Si tel est le cas, les joueurs le sentent et le message ne passe pas», assurent les deux hommes. «Certains entraîneurs sont dans l’émotion continue. Moi, j’essaie d’être calme. C’est ma façon de rester concentré sur la réalité du jeu», livre...