Le rapprochement n’avait rien d’évident en soi. Xewin, alias Sylvain Ehinger, quadragénaire discret, producteur méticuleux de climats électro, et Mark Kelly, gouaille mancunienne et français de charretier, guitare acoustique usée jusqu’aux veines du bois par la route et voix rauque capable de tout... Et pourtant, la fusion des deux identités a donné le jour à l’album «Shamanic», qui fait montre d’un équilibre quasi miraculeux entre le clinique et l’organique, entre la transe et la mélodie. Rencontre.
Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés?
Xewin: Je travaillais sur un troisième album de Xewin. On avait une connaissance commune qui m’a parlé de Mark et de sa voix. J’ai vu une vidéo de lui sur le web et j’ai tout de suite aimé le personnage. Et sa voix, bien sûr.
Mark Kelly: J’adore les challenges et tenter d’approcher d’autres styles. J’avais déjà fait du reggae, du rock, de la soul. Je joue plutôt...