Le Centre neuchâtelois d'ophtalmologie (CNO), qui a ouvert ses portes le 1er mai au centre-ville de Neuchâtel, n'utilise plus son bloc opératoire (le cabinet, lui, restant ouvert). "Mes clients ont dû s'y résoudre afin de ne pas se mettre dans une situation illégale" , explique Pascal Moesch, avocat des médecins qui sont à la tête de ce centre.
La non-utilisation de ce bloc opératoire constitue un épisode de plus dans ce que l'on peut appeler "la bataille de l'ophtalmologie" (maladies des yeux) dans le canton de Neuchâtel: les deux médecins qui dirigent ce centre sont des anciens de l'hôpital de la Providence, qu'ils ont quitté après ne pas avoir trouvé un terrain d'entente - médical et financier - avec le groupe Genolier (GSMN), nouveau propriétaire de l'établissement.
Mais l'affaire ne s'est pas arrêtée là. GSMN a déposé un recours contre la décision du Conseil d'Etat d'autoriser l'ouverture du bloc opératoire...