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Nous ne céderons pas aux sirènes du sarouel

22 juil. 2009, 11:37

La mode a ses raisons que parfois la raison ignore... Après le retour des leggins, ces collants particulièrement disgracieux pour celles dont les mensurations s'assimilent plus à la poire qu'à l'asperge (autrement dit 90% de la gent féminine), voilà que le sarouel fait son grand retour.

Faut-il le rappeler? A l'instar des jambières de jersey plus ou moins distendu, cette chose difforme caractérisée par un entrejambe particulièrement bas (au mieux, à hauteur du genou, au pire des chevilles) est elle aussi emblématique des années 80, élues à l'unanimité pire décennie fashion de tous les temps. Ne portons-nous pas aujourd'hui encore les stigmates des épaulettes surdimensionnées, des blasers dix fois trop grands aux manches retroussées, des pantalons carotte et autres imprimés fluo?

On avait juré qu'on ne nous y reprendrait plus... Hélas, en matière de fringues, l'histoire n'est qu'un éternel recommencement. Revenons donc à notre fameux sarouel, qui ferait ressembler n'importe quelle bombe anatomique en gros bébé ayant oublié de changer sa couche. Passe encore pour une ado squattant Paléo. Mais au-delà de la barre fatidique des 22 ans et demi, le risque est grand de laisser son sex-appeal sombrer dans les plis de l'affreux pantalon, lequel n'épargne aucun fessier (fût-il d'acier trempé). En digne fashionista, vous craignez ne pas pouvoir résister à l'objet du délit? Fermez les yeux et imaginez la tête de votre mec lorsqu'il vous découvrira sarouellisée: «Euh... Chérie, t'as fait aux culottes?»

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