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Neuchâtel: un débat pour mettre en avant le football chez les «Welsches»

«Comment redonner des couleurs au football romand?», c’est le thème d’une table ronde organisée jeudi 21 février à Neuchâtel par ArcInfo et le CIES. Un trio de choc sera présent pour en débattre.

11 févr. 2019, 17:59
/ Màj. le 11 févr. 2019 à 18:00
Un trio de choc sera présent le 21 février à Neuchâtel.

Pourquoi le foot romand reste-t-il «moyen» depuis plus de vingt ans? Pourquoi les clubs romands ne parviennent plus à être champions de Suisse depuis plus de vingt ans, comme l’ont connu Xamax, Servette ou Sion dans les années 1980 ou 90? Pourquoi Bâle et Young Boys écrasent-ils aujourd’hui tout sur leur passage? Et s’il ne s’agissait pas uniquement d’une question financière?

Cela fait partie des questions que nous nous poserons dans le cadre d’un grand débat gratuit et public, qu’ArcInfo et le Centre international d’études du sport (CIES) à Neuchâtel, vous proposent la semaine prochaine. En un mot: est-ce bien raisonnable de proposer encore du football en Suisse romande, en sachant que les pouvoirs économiques sont essentiellement en Suisse alémanique?

A la tête de l’Observatoire du football au CIES, Raffaele Poli tranche sans hésitation: «Oui, c’est nécessaire, on ne peut pas vivre sans un football de proximité. Alors bien sûr, en Suisse, le foot est peut-être moins une locomotive pour la région que ce qu’il est en Angleterre ou en Italie, mais il répond à un besoin essentiel dans le développement de nos régions, petites ou grandes.»

Constantin, Binggeli et Fischer

Autour de la table pour débattre de cette épineuse question, trois présidents aux caractères bien trempés: Christian Constantin, qui tient le FC Sion depuis plus de vingt ans, Didier Fischer, le président du Servette FC depuis quatre ans et enfin Christian Binggeli, le maçon de la reconstruction de Neuchâtel Xamax. Les échanges seront assurément nourris entre les différentes parties, tant les histoires personnelles, économiques et historiques diffèrent d’un club à un autre.

«Aujourd’hui, les clubs de dimension moyenne tels que Xamax ou Servette doivent miser sur la jeunesse», poursuit Raffaele Poli. «On ne peut pas s’offrir des joueurs chers. Il faut donc former d’excellents joueurs qui permettront au club de gravir les échelons avant de rapporter de l’argent en étant vendus à d’autres équipes.»

L’équation est complexe. Elle soulève bien des questions que vous pourrez poser directement à nos interlocuteurs lors de cette table ronde. Pour préparer l’avenir du football romand, pour le porter au plus haut, prenez votre agenda et réservez la date du 21 février. On vous attend nombreux!

 

Infos pratiques

«Comment redonner des couleurs au football romand?», jeudi 21 février, 18h30, Aula de l’Université de Neuchâtel, Apéritif offert après la table ronde. Réservations obligatoires à: events@cies.ch.

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