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Pibomulti fait frémir les bolides de la Formule 1

09 juil. 2008, 12:00

Signé du champion du monde de Formule 1 Kimi Raikkonen et de son coéquipier Felipe Massa, un trophée trône chez Pibomulti au Locle, remis en signe de reconnaissance par le groupe Brembo-Ferrari. Ce trophée représente un frein de Formule 1 et pour cause. Pibomulti collabore depuis une quinzaine d'années avec Brembo et développe des outillages spécifiques, par exemple pour les freins des Ferrari, ou une partie de la culasse de la Porsche Cayenne; en bref, les F1, les voitures haut de gamme, les motos... Pibomulti, championne de l'usinage, leader des têtes multibroches et des multiplicateurs de vitesse, est active non seulement dans l'industrie auto, mais aussi dans la microtechnique et l'industrie horlogère. Du plus petit au plus grand (elle usine jusqu'à des pièces de 15 tonnes!), sans parler d'outillage développé pour l'usinage des moteurs de bateaux ou d'avions.

L'entreprise, purement locloise, a accompli une jolie trajectoire depuis que son fondateur et actuel PDG Pierre Boschi l'avait créée il y a 29 ans, tout seul dans un petit atelier. Après ses études au «Tech», ce Français d'origine a fait ses armes chez Emissa avant de fonder sa propre entreprise. Aujourd'hui, Pibomulti compte 130 collaborateurs, un parc de machines ultramodernes sur une surface de plus de 7000 m2. Elle compte même plus de 10 000 m2 avec Emissa rachetée en 1990 par Pierre Boschi. Elle fait des expos un peu partout, compte des clients dans le monde entier et est connue «pour résoudre le problème du mouton à cinq pattes», résume Pierre Boschi. C'est de la production de haute précision, «à la carte». Pas de fabrication en série, pas de sous-traitance. Le personnel est hautement qualifié, dont une bonne partie formée par l'entreprise même, soit des apprenants, soit des professionnels qui complètent leur bagage. «Pour qu'une entreprise telle que la nôtre puisse vivre, il est indispensable d'avoir des critères de qualité, de conscience professionnelle à tous les niveaux», reprend Pierre Boschi. «Cette conscience professionnelle nous est enviée.» Et il avoue qu'«aujourd'hui, c'est un peu dur de se faire prendre des personnes par des entreprises extérieures qui ne forment pas, qui ne participent pas à notre tradition de mécanique de précision. Car sans mécanique, rien ne se fait!» / cld

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