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Le retour du petit festival écolo dans la grande prairie du Valanvron

L'édition 2006 avait rassemblé quelque 700 personnes. Comme promis, le petit festival écolo et gratuit revient, après une année de jachère, dans une des grandes prairies du Valanvron ce week-end. Pour venir au festival, enfourche ton vélo, selle ton cheval ou prends tes jambes à ton cou, mais surtout laisse ta voiture en ville, il y a des navettes de bus toutes les heures à la gare de La Chaux-de-Fonds.»

08 juil. 2008, 12:00

Sur le flyers, le message est clair. «Nous désirons sensibiliser les festivaliers au respect de l'écologie et de l'être humain, leur faire prendre conscience qu'il existe une autre manière de consommer, en bref, démontrer que nous pouvons organiser une manifestation tout en protégeant l'environnement», explique Joran Hegi, technicien de spectacle, une des chevilles ouvrières du festival.

Vendredi et samedi, une dizaine de groupes, essentiellement locaux, se succéderont sur la scène plantée dans la prairie. «Nous désirons présenter différents styles de musique, en privilégiant les artistes de la région, qui ne sont pas défrayés mais nourris et logés. A noter que de l'énergie verte, composée d'éolienne et d'hydraulique, coulera dans les veines des amplis et guitares.

Le festival, gratuit, s'adresse à tout public. La nuit de samedi à dimanche, il sera possible de planter sa tente à proximité du site. Un petit-déjeuner, agrémenté de pain et de confiture maison, sera proposé. Pour la douche, en revanche, il faudra attendre de rentrer à la maison. «Afin de réduire les quantités d'eau utilisées, nous installons, comme en 2006, des toilettes sèches, un système naturel qui ne nécessite aucune pose de conduites.»

Côté victuailles, on se régalera de produits régionaux, dans la mesure du possible issus de culture biologique. A choix: plat végétalien, cochon à la broche et raclette au feu de bois.

Les organisateurs portent une attention particulière au site. En pleine nature, à six kilomètres de La Chaux-de-Fonds, il est le berceau familial de deux des organisateurs. «C'est le tonton qui prête son champ. Nous avons décidé de laisser la prairie - ainsi que les organisateurs et les riverains - en jachère un an sur deux. Nous veillons à ne pas dépasser le taux de décibels autorisés et à rendre l'endroit propre et sans dommage.» La première édition avait fait que des heureux. Pas un des riverains paysans ne s'était plaint. «Ils étaient tous au bar!» / syb

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