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Là où la tradition n'est pas routine

03 mars 2008, 12:00

Le parcours de la Musique d'harmonie Les Armes-Réunies est très proche de l'histoire neuchâteloise et plus particulièrement du 1er Mars, symbole de libération et d'unité cantonale. Réunis vendredi au local de la rue de la Paix, les musiciens et leurs invités ont applaudi le discours de Didier Berberat, conseiller communal et conseiller national.

«Pourquoi célébrer le 1er mars? Parce que nous sommes attachés à l'unité cantonale. Pour sauvegarder et intensifier cet esprit de cohésion et de progrès, les différentes régions qui composent le canton ne doivent pas être affaiblies par un phénomène de déséquilibre», poursuit Didier Berberat. «Il est important de revendiquer fermement un équilibre entre les régions, notamment en reconsidérant et en reconnaissant les Montagnes neuchâteloises, pour leur histoire urbaine, horlogère et industrielle, pour la richesse qu'elles apportent au canton. Cela passe par les infrastructures, par des projets comme le Transrun, par les hôpitaux, les écoles, la formation. Toutes les régions doivent avoir leur place. L'unité cantonale ne subsistera que par un équilibre respectant les spécificités de chacun et en les valorisant...»

Le président Gilles Jeanbourquin a fait lever l'auditoire en hommage à André Greub, membre éminent de la société, disparu subitement. Il a conduit de main de maître la «Ronde de la reconnaissance» là où les instrumentistes se prêtent à la critique facétieuse d'un des leurs. L'occasion de célébrer les anciens, de relever l'activité des jeunes et de lancer: «Aux Armes, il n'y a pas d'âge, pas de nationalité, mais une seule passion, la musique».

Les interventions musicales des jeunes musiciens, dirigés par Yanick Stauffer, si bien choisies dans le répertoire de Mozart, Schumann, Fauré et Pleyel, ont ajouté au profond sentiment de recueillement qui a caractérisé la cérémonie. /ddc

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