Tripalium: nom latin désignant un instrument de torture à trois pieux, étymologie du mot... travail. De quoi inspirer Sarah Daugas Marzouk, metteuse en scène de la compagnie Marzouk Machine, qui présentait hier jeudi, et encore ce vendredi à 16h, «Tripalium», à La Plage des Six-Pompes, à La Chaux-de-Fonds.
L’occasion, pour le public en délire, de lancer des tomates à un chômeur crucifié, entre autres saynètes grinçantes. «Il s’agit d’une allégorie épique et burlesque sur le monde du travail», explique Sarah. Et sur ce terrain, qu’on ne se leurre pas, les comédiens ne sont pas mieux lotis que les autres. «Sous certains aspects, c’est même pire», confie la metteuse en scène.
Réseautage et copinage
C’est le problème du «métier-passion». Celui pour lequel on ne compte pas ses heures et où il arrive d’accepter des contrats pas très corrects. «Les comédiens peuvent renier pas mal de leurs droits et oublier leurs convictions...