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Tête-de-Ran: pas toujours facile de faire le ramadan en centre d’accueil

Les requérants d’asile musulmans hébergés au centre d'accueil de Tête-de-Ran ont parfois des difficultés à faire le ramadan. Comment vivent-ils ce mois de jeûne, isolés à la campagne. Le Service des migrations est à l’écoute, mais il ne peut «ni promouvoir une religion, ni en discriminer une autre».

30 mai 2018, 18:06
Le centre d’accueil de Tête-de-Ran héberge environ 80 requérants d’asile de 30 nationalités différentes.

Le ramadan a commencé depuis deux semaines. Au centre d’accueil pour requérants d’asile de Tête-de-Ran, où beaucoup sont de confession musulmane, il n’est pas toujours aisé de vivre ce mois de jeûne. Isolés à la campagne, ils éprouvent parfois des difficultés pour aller à la mosquée ou pour manger à la nuit tombée.

Béatrice Thiémard-Clémentz a eu l’occasion d’en parler avec Ibrahim*, résident à Tête-de-Ran depuis peu. Cette Chaux-de-Fonnière a connu le jeune Ghanéen dans le cadre de la semaine contre le racisme. «Ces réfugiés ont un parcours compliqué. Ayant vécu le deuil et le rejet, la religion est comme un refuge auquel se raccrocher.»

Quand Béatrice Thiémard-Clémentz a reçu Ibrahim chez elle à dîner, elle en a profité pour lui montrer où se trouve la mosquée à La Chaux-de-Fonds. «Il a été surpris d’apprendre qu’une ville se trouve à seulement dix minutes en auto de Tête-de-Ran.» En l’absence de...

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