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Qu'importe le niveau, seul le temps de jeu compte

Ce soir, à 20h, le HCC accueille Viège. Les deux adversaires possèdent dans leurs rangs un joueur au bénéfice d'une double licence. Mais s'ils appartiennent à un club de LNA, tant Sébastien Hostettler que Roman Botta sont heureux de jouer en LNB.

11 nov. 2008, 10:00

Sébastien Hostettler et Roman Botta ont plusieurs points communs. Déjà, tous deux ont défendu les couleurs chaux-de-fonnières la saison passée. Puis, ils ont décidé de changer d'air, se retrouvant à l'échelon supérieur, respectivement à Bienne et à Langnau. Enfin, l'horizon de la LNA étant pour l'instant bouché, les deux ont été prêtés à un club de LNB. Du coup, ils seront directement opposés ce soir, à 20h aux Mélèzes. Car Sébastien Hostettler a retrouvé le HCC et Roman Botta a, lui, pris le chemin qui mène à Viège.

«Moi, ça me suffit que je joue», lâche Roman Botta. «Je m'entraîne avec Langnau et je joue avec Viège.»

«Pour ma part, je m'entraîne et je suis à La Chaux-de-Fonds jusqu'à preuve du contraire», précise Sébastien Hostettler. «Toutefois, en cas de besoin, la priorité sera donnée à la licence A, donc à Bienne. Et j'ai des contacts réguliers avec mon employeur.»

N'éprouve-t-on pas de frustration à l'échelon inférieur? «Franchement, je suis content de pouvoir jouer quelque part», avoue Sébastien Hostettler. «Si on fait du hockey, c'est le but. Il n'y a que comme ça qu'on prend du plaisir. En même temps, quand j'ai signé à Bienne, le club était encore en LNB.»

«Avant que j'aille à Viège, personne n'était content», reprend Roman Botta. «Je voulais jouer. En fait, j'ai été vexé, mais pas à cause de la LNB. Langnau ne me laissait pas aller dans un autre club de LNA.»

Malgré leur exil, les deux anciens coéquipiers n'ont pas oublié l'élite du hockey sur glace suisse. «La LNA reste un rêve», lance Sébastien Hostettler. «Mais elle n'en devient pas une obsession pour autant!»

«J'aimerais bien me stabiliser», déclare Roman Botta. «En fait, il faut être à la bonne place au bon moment. Mais maintenant, ça va très bien pour moi même si, au début, j'aurais préféré jouer dans une autre équipe de LNB. Et puis, je n'ai pas fait une croix sur la LNA. J'en saurai plus l'an prochain.»

Et dans leur situation, le positif reprend vite le dessus. «D'abord, Bienne, c'est quand même chez moi», précise Sébastien Hostettler. «Ensuite, je connais bien La Chaux-de-Fonds. Il n'y a pas eu beaucoup de changements dans le club, ce qui m'a permis de ne pas devoir reprendre mes marques. En plus, j'avais gardé contact avec les joueurs.»

Enfin, de quelle couleur se teinte leur avenir? «S'il y a des blessés, je reste à Langnau», raconte Roman Botta. «Sinon, je reste à Viège pour l'instant. C'est aussi simple que ça.»

«C'est encore loin tout ça», répond Sébastien Hostettler. «Je ne suis pas maître du destin. Je peux éventuellement être prêté à un autre club de LNA. Mais pour l'instant, je suis à La Chaux-de-Fonds!» /FTR

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