Les prostituées se sentent-elles concernées par la grève des femmes? A travers une mini-enquête menée dans le canton de Neuchâtel, on se rend compte que les réponses sont assez variées et que ce sujet ne laisse pas forcément insensibles les «travailleuses du sexe» consultées. Même si aucune de «ces dames qui vous disent tu» n’était au courant de cette journée d’action. Voici un florilège de leurs réactions à la suite de notre demande.
«Plus fortes que les hommes»
Au salon «Chez Cindy», on s’étonne. «Qu’est-ce que c’est la grève des femmes?», répond la «patronne», brésilienne d’origine, mêlant italien et espagnol. «Nous, ce vendredi, nous travaillons. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire une pause. Nous avons tellement de choses à payer que ce n’est pas possible de nous arrêter pendant une journée, surtout un vendredi.»
Notre interlocutrice s’enflamme et va plus loin: «Pourquoi ferais-je la grève? Les femmes sont...