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Les exotismes d'un peintre

L'artiste André-Pierre Arnal se mue en objet d'ethnographie.

13 févr. 2013, 00:01
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La Chaux-de-Fonds: Club 44, demain à 20h15, dialogue entre André-Pierre Arnal et Philippe Geslin. Nuit de la photographie: Club 44, samedi, exposition de Philippe Geslin: "Sur les traces des derniers chasseurs inuit". Neuchâtel: MEN, "Hors-champs", jusqu'au 20 octobre.

Le peintre André-Pierre Arnal jubile: se muer en objet ethnographique l'a beaucoup amusé. " Philippe (Geslin) m'a laissé travailler comme un primitif dans son milieu!"

Sauf que là, ce ne sont pas les chasses à l'ours des Inuits qui ont occupé l'ethnologue, mais le processus créatif de l'artiste. Un personnage, Arnal. Chef de file du mouvement Supports /Surfaces, en vogue dans les années 1960-1970, il est à l'origine d'un travail foisonnant sur la matière.

Et qu'importe si aujourd'hui les chapelles ardentes célèbrent d'autres maîtres nés de l'écume des modes. Lui, poursuit en solitaire ses explorations, réinventant de nouvelles techniques de pliage, frottage, grattage; récupérant de vieilles cartes routières et tout un capharnaüm...

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